On se demande quels signaux d’alerte il faudra pour que le gouvernement se décide enfin à faire son devoir pour protéger de la crise sanitaire les quelques 12 millions d’élèves qui se pressent chaque jour dans les classes, et le quasi million d’enseignants qui les accompagnent. La question n’est pas ici de savoir s’il faut ou non fermer les écoles, quand bien même elle est effectivement posée : tout le monde s’accorde à dire qu’il faut, autant que faire se peut, les laisser ouvertes. Mais pas dans l’état d’abandon qui est celui de l’école aujourd’hui face au virus. La passivité du ministre Blanquer n’a d’égal que l’irresponsabilité du surveillant général Macron.
