Mon édito pour La feuille constituante hebdomadaire
Depuis quelques jours, les mots résonnent dans l’étendue du désespoir qu’ils décrivent : la précarité tue. Ce n’est pas là un slogan, juste un constat. Avec son cortège de victimes du délitement de ce qui fait société, l’idée est devenue matérielle au-delà même des consciences des premiers concernés. Tel Saturne, le collectif humain que nous formons, à trop avoir été atomisé pour laisser les coudées franches aux profiteurs du capital, dévore ses propres enfants. Lire la suite